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Actualités du fioul
L'OPEP+ imperturbable, les Etats-Unis répliquent
Publié le 08/11/2021 14h46
Jeudi dernier, lors de leur réunion mensuelle, les membres de l’OPEP+ ont décidé de poursuivre leur plan comme prévu, à savoir augmenter leur production de 400 000 barils par jour au mois de décembre. Quelques doutes subsistaient jusqu’au dernier moment du fait de l’insistance de certains pays comme la Chine, le Japon et surtout les Etats-Unis avec plusieurs déclarations de mécontentement de la part du président Joe Biden afin d’inciter le groupe à ouvrir davantage les robinets.
L’organisation suit sa ligne
Sans grande surprise, les 23 membres ont donc choisi de s’en tenir à leur feuille de route décidée le 18 juillet dernier. Plusieurs indices allaient dans ce sens les jours précédents. L’Arabie Saoudite prévenait que la crise n’était pas encore terminée bien que contenue et qu’il ne fallait pas prendre les choses pour acquises. La Russie a quant à elle insisté sur la menace de Covid qui plane à nouveau sur son sol et sur la demande pétrolière.
Ce choix stratégique prudent laisse par ailleurs la porte ouverte à l’Iran qui est aujourd’hui exclu du marché mais qui pourrait bien y revenir à moyen-terme. Enfin, certains analystes pensent que la capacité de certains membres du cartel d’augmenter leur production a souffert pendant la pandémie à cause de retards d’entretien et de maintenance.
Les Etats-Unis comptent réagir
Suite à cette réunion, la Maison Blanche a très vite réagit en montrant dans un premier temps son mécontentement : « La reprise ne devrait pas être fragilisée par un déséquilibre entre l’offre et la demande. L’OPEP+ semble ne pas vouloir utiliser sa capacité et son pouvoir sur l’offre d’or noir à ce moment crucial de la reprise mondiale ».
Par ailleurs, le président américain a déclaré à la presse qu’il existe d’autres outils dans leur arsenal à utiliser conjointement avec d’autres pays au moment opportun. Le baril de pétrole ayant dépassé les 80 dollars, les prix à la pompe s’en ressentent fortement chez les américains et frôlent leur record absolu atteint en 2012.
