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Actualités du fioul
L'OPEP+ envisage de prolonger l'accord de réduction
Publié le 05/06/2020 15h07
L’OPEP et ses partenaires, dont la Russie, avaient normalement leur réunion mensuelle prévue les 9 et 10 juin prochains à Vienne. Etant donné la situation exceptionnelle provoquée par la crise du coronavirus, cette réunion a été avancée à ce samedi et aura donc lieu en visioconférence. L’ordre du jour ? Discuter d’une éventuelle prolongation de l’accord de réduction de la production débuté au 1er mai. Comme d’habitude, tous les pays ne semblent pas d’accord avec l’idée ou avec les conditions proposées.
Une baisse oui, mais dans quelle mesure ?
Les ministres du pétrole des 13 pays membres de l’OPEP et des 10 pays partenaires extérieurs auront principalement à répondre à ces deux questions : faut-il continuer à restreindre l’offre à la même intensité ? Et si oui, jusqu’à quand ? L’accord prévoit en effet d’ores et déjà une réduction qui doit s’assouplir de plus en plus jusqu’à son arrêt en 2022. Actuellement de 9.7 millions de barils par jour, elle est censée descendre à 7.7 mbj à partir du 1er juillet et ce jusqu’au mois de décembre.
L’un des enjeux principaux de cette réunion à distance sera donc d’évaluer la possibilité d’une prolongation cet été de la baisse initiale de 9.7 mbj. Les premiers bruits de couloir laissent penser que ce ne sera pas une mince affaire, les avis divergeant sur la question. Une journée ne sera probablement pas suffisante pour tenter de mettre tout le monde d’accord.
L’avis opposé des saoudiens et des russes
Les mesures de déconfinement qui sont mises en place un peu partout dans le monde se sont accompagnées d’un certain optimisme de la part des investisseurs sur le marché pétrolier. Le cours de l’or noir a déjà franchi la barre des 40 dollars le baril, niveau qu’il n’avait plus atteint depuis le 6 mars. Malgré tout, l’Arabie Saoudite veut prolonger les mêmes restrictions drastiques jusqu’à la fin de l’année.
La Russie quant à elle, qui figure dans le TOP3 des plus importants producteurs mondiaux, ne souhaite étendre la réduction actuelle que durant 1 à 2 mois maximum. Plusieurs autres sources ont confirmé s’aligner davantage sur les souhaits de la Russie. Le consensus est toutefois encore loin et nécessitera de longues discussions et négociations.
