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L'Irak possède 96 ans de réserves de brut mais en veut davantage

Publié le 20/05/2024 14h18

L’Irak, deuxième pays producteur de pétrole de l’OPEP en termes de volume de production, dispose d’environ 145 milliards de barils de réserves prouvées dans son sous-sol. Au rythme actuel, il devrait encore pouvoir les exploiter durant 96 ans selon des calculs de la Banque mondiale. Malgré tout, ça ne semble pas lui suffire puisque le gouvernement irakien vient de lancer de nouveaux cycles d’octroi de licences pour 29 champs pétroliers avec pour objectif de dépasser à terme les 160 milliards.

Nouvelle série d’appel d’offres

Membre important de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’Irak produit actuellement 4 millions de barils d’or noir par jour. Son ministre du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, vient de présenter 29 nouveaux projets dans le cadre des 5ème et 6ème cycles d’attribution de licences d’exploration. Le but de ces appels d’offres est de porter les réserves prouvées de brut à plus de 160 milliards de barils.

Les premières mises sur le marché datent de 2008 et sont toujours l’occasion pour le gouvernement de soutenir et d’aider les entreprises qui décident d’investir dans le pays, selon les dires du ministre. Les dernières en date proposent des champs et des blocs d’exploration situés dans 12 provinces ainsi qu’un bloc en offshore, au large, dans les eaux irakiennes du Golfe.

En route vers l’indépendance

Le Premier ministre, Mohamed Chia al-Soudani, a déclaré que ces octrois de licences devraient permettre au pays de produire 1 million de barils de pétrole par jour supplémentaires et de faire un pas de plus vers l’indépendance. Environ 90% des revenus de l’Irak proviennent de l’or noir. Cependant, il a toujours besoin d’importer pour satisfaire ses besoins énergétiques suite à des années de conflits incessants, notamment du gaz iranien pour sa production d’électricité.