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Actualités du fioul
L'Europe se rapproche du Golfe pour s'affranchir de la Russie
Publié le 25/02/2022 15h35
Depuis le début de la crise avec la Russie, l’Europe cherche un moyen de ne plus être dépendante des importations de pétrole et de gaz provenant de Russie. En effet, celles-ci représentent environ 40% de la consommation européenne. Pour ça, l’UE s’est tournée vers certains pays du Golfe comme le Qatar et l’Arabie Saoudite. Cela étant, les choses ne sont pas si simples et cela explique pourquoi les sanctions adoptées envers la Russie ne sont pas aussi lourdes qu’elles le devraient.
« Ce n’est pas si simple »
La flambée des cours du pétrole et du gaz après l’invasion russe n’a fait que renforcer la détermination de l’UE de trouver une alternative à son principal fournisseur. Dans cette optique, l’Arabie Saoudite et le Qatar sont devenues le centre de l’attention. Malheureusement, ces pays peinent déjà à satisfaire leur demande actuelle donc une hausse de leurs extractions semble très compliquée.
Les experts s’accordent à dire que les investissements ne vont pas assez vite et qu’aucune de ces deux nations n’est prête à venir en aide à l’Europe en cas d’effondrement du pétrole et du gaz russes. Les négociations continuent cependant afin de rediriger une partie des livraisons de gaz qatari prévues pour le marché asiatique et pour inciter l’OPEP à ouvrir les vannes en secours.
Coincé entre Moscou et Washington
Le Qatar et particulièrement l’Arabie Saoudite font preuve de prudence sur ce dossier. En effet, les saoudiens sont pris entre deux feux étant à la fois proches des Etats-Unis pour son aide militaire ET de la Russie pour ses relations économiques et politiques. Par ailleurs, elle ne voudrait pas voir les russes claquer la porte de l’OPEP étant donné le poids qu’ils détiennent dans l’organisation.
