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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 26 Juillet : Stabilité
Publié le 26/07/2017 14h55
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Le cours de l’or noir avait connu une chute assez importante en fin de semaine dernière sur fond d’inquiétude par rapport à la production des pays membres de l’OPEP et avant leur réunion ce Lundi à Saint-Pétersbourg. Depuis celle-ci le baril de pétrole a repris un peu plus de 2.50$ suite à la détermination affichée par l’Arabie Saoudite et la baisse potentielle des réserves américaines.
L’Arabie Saoudite, motivée plus que jamais
Aujourd’hui, 26 Juillet 2017, le baril de Brent s’échangeait pour environ 50.51 dollars vers 10h00, en forte hausse depuis l’ouverture Lundi matin où il avait débuté à 48.01 dollars. Le prix du fioul domestique est resté quant à lui très stable depuis la semaine dernière, se permettant même de baisser encore légèrement de 652€ à 650€ les 1000L. Cependant, si le cours de l’or noir devait se stabiliser au-dessus de la barre des 50 dollars le baril, celui-ci devrait également reprendre sa hausse dans les jours suivants.
Ce Lundi avait lieu à Saint-Pétersbourg la dernière réunion de l’organisation de l’OPEP ainsi que ses partenaires. Celle-ci était très attendue par les investisseurs anxieux par rapport à la situation de la production générale de ses membres qui pour certains avait progressé ces dernières semaines. Ils n’ont pas été déçus puisque le leader du groupe, l’Arabie Saoudite, a réaffirmé avec force son intention de rééquilibrer le marché.
Son ministre de l’Energie, Khaled Al-Faleh, a notamment précisé que le pays limiterait ses exportations au mois d’Août à 6.6 millions de barils par jour alors que durant certains mois il était davantage à 7.2 millions ou plus. L’Arabie Saoudite a d’ailleurs enjoint ses collègues à en faire de même et à aller au-delà de ce que prévoit leur accord, là où certains ne l’avait pas totalement respectés ces derniers temps.
Le cas de la Libye et du Nigéria était également au cœur des discussions. En effet, ces deux pays avait été exemptés de limiter leur production à cause de situations géopolitiques compliquées. Depuis, ils ont clairement augmenté le rythme de leurs extractions au point d’envoyer un signal négatif au marché. En réponse, le Nigéria a promis de se joindre aux baisses dès qu’il atteindrait une production d’1.8 million de barils.
Des réserves de brut américaines mal en point
En plus de cette bonne nouvelle envoyée aux investisseurs dans le but de faire regrimper le cours du baril, on apprenait hier soir que les réserves américaines auraient drastiquement diminué la semaine dernière. Selon les estimations de la fédération API, celles-ci ferait état d’une baisse de 10.23 millions de baril, autrement dit si elle est confirmée la plus grosse depuis le mois de Septembre.
Il reste maintenant à attendre de voir la version du département américain de l’énergie (DoE) cette après-midi, jugée plus fiable par le marché. D’après un consensus d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, les réserves auraient effectivement bien baissé mais de « seulement » 3 millions de barils.
