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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 25 Janvier : Légère baisse
Publié le 25/01/2017 15h42
Bienvenue dans notre nouveau rendez-vous hebdomadaire. Désormais, chaque mercredi nous décortiquerons pour vous l’évolution du prix du baril de pétrole Brent de la mer du Nord et par extension son incidence sur le prix du fioul, ici, en France. De l’actualité géopolitique et économique en passant par les marchés boursiers des devises et du pétrole, vous saurez tout ce qu’il y a à savoir (et même plus) pour passer votre commande de fioul domestique au bon moment et ainsi économiser pas mal d’argent.
Le Brent de la mer du Nord : référence en Europe
Tout d’abord, pour éclaircir le plus possible les choses, qu’est-ce que le pétrole Brent de la mer du Nord et pourquoi se focaliser exclusivement dessus ? Il faut savoir en premier lieu que le Brent de la mer du Nord est ce qu’on appelle un brut de référence. C’est une valeur utilisée par un marché financier pour déterminer les prix de référence. En Europe, à la bourse de Londres, nous nous servons donc des gisements de pétrole Brent situés comme leur nom l’indique dans la mer du Nord (19 au total). Le mot Brent étant un acronyme pour Broom, Rannoch, Etive, Ness et Tarbert, les principales formations géologiques pétrolifères de la mer du Nord. Et étant donné que les échanges sont internationaux, les prix s’expriment toujours en dollars américains.
Le baril de pétrole et le prix du fioul en légère baisse
A l’heure actuelle, 25 Janvier 2017, le baril de Brent s’échange pour environ 54,90 dollars, en légère baisse depuis le début de la semaine où il atteignait les 56 dollars. Le prix du fioul, directement indexé sur celui du pétrole, est donc lui aussi en légère baisse : 769€ les 1000L contre 776€ Lundi.
L’accord passé par les pays producteurs de l’OPEP, suivi par certains non-membres comme la Russie, en vue d’augmenter les prix en diminuant une production devenue surabondante avait pourtant fonctionné depuis le 30 Novembre. Seulement, depuis l’investiture de Donald Trump, la production des Etats-Unis (ne faisant pas partie de l’OPEP) a repris de plus belle, profitant ainsi du ralentissement convenu de ses principaux concurrents et de la hausse soudaine des prix qui rendent l’exploitation plus rentable qu’auparavant.
Une autre explication avancée par les analystes pour expliquer cette soudaine baisse est le rapport de l’API (American Petroleum Institute) indiquant une augmentation des réserves américaines de 2,93 millions de barils la semaine dernière. Celles-ci sont particulièrement surveillées par les investisseurs depuis la reprise des extractions par les Etats-Unis.
Une tendance baissière amenée à se poursuivre
Si le Département américain de l’Energie (DoE) confirme lui aussi cette augmentation des réserves pour la troisième semaine consécutive, il est fort probable que les prix poursuivent leur descente. Par ailleurs, Donald Trump ne compte pas s’arrêter là et a déjà relancé 2 projets d’oléoducs très controversés socialement et écologiquement jusqu’ici arrêtés par Barack Obama. Si ceux-ci voyaient effectivement le jour, le transit du pétrole se verrait considérablement facilité sur le sol américain et faciliterait ainsi une plus grande production et une baisse des prix.
