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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 22 Février : Légère Baisse
Publié le 22/02/2017 15h19
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais habituel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. En résumé, le prix du pétrole fait toujours le yoyo dans un mouchoir de poche cette semaine. Il avait atteint son niveau le plus haut en près de 3 semaines durant la séance de Mardi, mais il est rapidement redescendu aujourd’hui proche de son prix en ouverture Lundi.
Un faux départ pour le cours du pétrole cette semaine
Aujourd’hui, 22 Février 2017, le baril de Brent s’échangeait pour environ 56,32 dollars vers 11h, en légère hausse depuis le début de la semaine où il avait débuté à 55,76 dollars. Du côté du fioul domestique, son prix est en légère baisse depuis la semaine dernière : 758€ les 1000L contre 764€ il y a 7 jours. Celui-ci fait directement écho à la lente chute qu’a connue le baril de Brent tout au long de la semaine du 13 au 17.
Nombreux sont ceux qui, pourtant, croyaient bien voir le cours du pétrole sortir de sa léthargie quand celui-ci a atteint les $57,45 durant la séance de mardi. En effet, il s’agissait là de son niveau le plus haut des 3 dernières semaines et le second depuis le 06 Janvier. Les investisseurs étaient passés à l’achat suite aux déclarations du secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Barkindo, qui se disait optimiste face aux perspectives du marché du pétrole. Ce dernier louait, entre autres, le taux élevé de mise en place de l’accord de baisse de production signé par les pays de l’OPEP fin Novembre ainsi qu’une participation de plus en plus forte de certains exportateurs non-membres comme la Russie.
Freiné par le dollar et les Etats-Unis
Devenu désormais une habitude depuis le début d’année, chaque hausse du cours du pétrole se voit systématiquement renvoyée d’où elle est venue par la surproduction américaine. Les Etats-Unis, n’ayant pas signé l’accord de baisse de production, profitent à chaque fois du regain du prix du pétrole pour relancer l’activité de ses puits, redevenus plus rentables. Pour ne pas aider, la demande mondiale de pétrole a tendance à être morose ces temps-ci, sans doute en partie à cause de la baisse de la demande de fioul domestique.
Le dollar, de son côté, reprend de plus en plus de force face à l’euro depuis le début du mois. Cela n’est pas pour arranger les achats de pétrole qui se font dans la monnaie américaine. En effet, les investisseurs étrangers, utilisant d’autres devises, voient leur pouvoir d’achat diminuer. C’est pourquoi certains d’entre eux en ont profité pour vendre quelques-unes de leurs positions afin de s’assurer des bénéfices suite à la hausse survenue mardi et en attendant les chiffres officiels du DoE sur le niveau des réserves américaines ce jeudi. Selon les analystes, elles auraient pu de nouveau augmenter de 3,5 millions de barils au cours de la semaine dernière alors qu’elles avaient déjà atteint un niveau historiquement élevé la semaine précédente.
