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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 18 Octobre : Stabilité
Publié le 18/10/2017 14h59
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Ces 7 derniers jours, le prix de l’or noir a continué à grimper, principalement du fait des tensions géopolitiques en Irak entre le gouvernement de Bagdad et les indépendantistes kurdes. Le marché craint une forte baisse de la production de pétrole dans cette zone. Le prix du fioul est quant à lui resté stable mais ne devrait plus tarder à remonter. Si vous devez en acheter, nous vous conseillons fortement de le faire sans plus attendre.
Le conflit irakien au centre de l’attention
Aujourd’hui, 18 Octobre 2017, le baril de Brent s’échangeait pour environ 58.35 dollars vers 10h00, en hausse depuis l’ouverture Lundi matin où il avait débuté à 57.72 dollars. Le prix du fioul domestique n’a pas encore répercuté cette hausse et stagne en passant de 722€ à 720€ les 1000L. Etant donné que cela fait déjà un certain nombre de jours que le pétrole se trouve en hausse, le fioul devrait le suivre dans sa progression incessamment sous peu.
Un sujet en particulier prédomine dans les discussions cette semaine. Il est d’ailleurs le principal responsable dans la poursuite à la hausse du cours de l’or noir. Il s’agit du conflit qui oppose le gouvernement irakien aux indépendantistes kurdes du pays. Ces derniers ont récemment décidé de procéder unilatéralement à un référendum sur la question de leur indépendance qui a remporté sans surprise un oui massif. Seulement, le pouvoir officiel en place ne l’entend pas de cette oreille.
Comme pour beaucoup de pays du Moyen-Orient, le pétrole est un atout majeur dans l’économie irakienne. Les kurdes s’étaient appropriés de force depuis 2014 les champs pétrolifères de Kirkouk, dont la capacité de production s’élève à 500 000 barils par jour. Le gouvernement irakien vient de leur reprendre mais le pétrole extrait doit être ensuite transporté par des territoires sous le contrôle des forces kurdes. La grande inconnue actuelle reste de savoir s’ils laisseront l’or noir transiter sans heurts, ce qui est fort peu probable. Le marché du pétrole voit donc dans cette situation une perturbation inévitable de la production locale.
Les Etats-Unis pèsent également dans la balance
Comme toujours, lorsque l’on parle de pétrole, les Etats-Unis ne sont jamais très loin dans l’actualité. Cette semaine, les nouvelles qui nous proviennent d’outre atlantique poussent encore davantage les cours vers le haut. Il y a tout d’abord le discours du président Trump qui remet en cause l’accord nucléaire iranien et souhaite le durcir. Ensuite, les estimations des réserves américaines de brut par l’API qui annoncent une baisse exceptionnelle de 7.13 millions de barils, ce qui constituerait le plus fort recul depuis Août.
Dans l’attente des chiffres officiels de la part du département américain de l’énergie (DoE), les analystes interrogés par l’agence Bloomberg prévoient, quant à eux, une baisse de « seulement » 3.25 millions de barils.
