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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 12 Juillet : Stabilité
Publié le 12/07/2017 15h13
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. L’or noir a connu quelques péripéties depuis la semaine dernière pour au final en revenir au même point. Il a commencé par descendre en fin de semaine suite aux chiffres sur les puits de forage américains et la production du Nigéria ainsi que de la Libye. Puis, depuis Lundi il est revenu à ses niveaux précédents en réaction à une possible baisse importante des réserves américaines ainsi que de probables discussions de l’OPEP avec les 2 pays africains par rapport à leur production.
Fausse alerte pour la production américaine
Aujourd’hui, 12 Juillet 2017, le baril de Brent s’échangeait pour environ 48.21 dollars vers 10h00, en hausse depuis l’ouverture Lundi matin où il avait débuté à 46.87 dollars. Le prix du fioul domestique est resté stable durant cette période et passe seulement de 651€ les 1000L à 652€. Le baril d’or noir a même pratiquement atteint ses plus bas de l’année ce Lundi à 46.36 dollars.
Plusieurs éléments sont venus mettre en difficulté le marché pétrolier en fin de semaine dernière et jusqu’à ce Lundi. Le premier est les données mis à jour sur le nombre de puits de forage actifs aux Etats-Unis par l’entreprise privée Baker Hughes. Leur baisse il y a 2 semaines avait provoqué une remontée des cours. Cette fois-ci c’est l’inverse, ils ont annoncé la reprise de 7 puits supplémentaires. Cela signifie que les producteurs américains ont décidé de ne pas se laisser décourager par la baisse des prix et continuent de produire de plus belle.
Le second mauvais signal pour les investisseurs résidait dans la hausse de production de la part du Nigéria et de la Libye. Ces deux pays ont été exemptés par l’OPEP de réduire leurs extractions suite à l’accord passé par le cartel et ses pays partenaires car ils souffrent d’une situation géopolitique tendue. Ces différents facteurs ont tendance à éclipser les efforts fournis par les pays producteurs de l’OPEP pour faire diminuer la surabondance de l’offre mondiale.
Des réserves en chute libre ?
Hier étaient publiés les premières estimations des réserves de brut américain par la fédération privée API. Celle-ci a fait état d’une possible baisse très marquée d’environ 8.1 millions de barils alors que les analystes et experts interrogés par Bloomberg tablent quant à eux davantage sur une baisse de 2.85 millions. Bien que peu probable, si cette énorme baisse était confirmée aujourd’hui par le département américain de l’énergie, ce serait la plus importante depuis le mois de Septembre 2016. Les réserves de pétrole des Etats-Unis pourraient même descendre en-dessous de la barre des 500 millions de barils pour la 1ère fois depuis Janvier.
Attention toutefois au cas de l’Arabie Saoudite, le plus gros producteur au monde et membre important de l’OPEP, qui aurait selon certaines sources dépassé ses quotas de production autorisés au mois de Juin. En tant que véritable figure de proue du cartel, ses moindres faits et gestes sont scrupuleusement étudiés par le marché.
