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Actualités du fioul
Publié le 04/10/2017 15h12
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Après une folle ascension du cours du brut la semaine dernière à des niveaux record, celui-ci a fini par se stabiliser puis a entamé une baisse depuis Lundi. Cette semaine, la quasi-intégralité des nouvelles provenant du secteur pétrolier ne rassurent pas les investisseurs : hausse de la production mondiale, hausse de la valeur du dollar, hausse du nombre de puits de forage américains…
Aujourd’hui, 04 Octobre 2017, le baril de Brent s’échangeait pour environ 55.65 dollars vers 10h00, en baisse depuis l’ouverture Lundi matin où il avait débuté à 56.71 dollars. Le prix du fioul domestique a terminé de retranscrire la hausse de la semaine dernière et passe de 727€ à 729€ les 1000L. Cependant, cela fait plusieurs jours qu’il est stable et il devrait désormais faire machine arrière si le baril de pétrole continue de baisser lui aussi.
Cette semaine, plusieurs rapports et points presse convergent tous dans le sens d’un regain de la production pétrolière mondiale. Tout d’abord, le cas des Etats-Unis. L'EIA (Agence américaine d'information sur l'énergie, branche du Département américain de l'Energie ou DoE) a annoncé une augmentation de la production américaine de 141 000 barils par jour au mois de Juillet. Cette hausse est majoritairement expliquée par la hausse de production dans le Golfe du Mexique suite au passage des différents ouragans qui ont arrêté l’activité des raffineries de la région. Sans elles, l’or noir extrait n’a pas pu être traité et est venu gonfler les réserves.
Par ailleurs, un rapport de presse sur la production de l’OPEP a aussi fait état d’une progression de 50 000 barils par jour au cours du mois de Septembre. Les principaux responsables de cette hausse se trouvent être le Nigéria et la Libye, tous les deux exemptés de participer à l’accord signé par le cartel et ses partenaires.
Pour finir, on pouvait apprendre via l’agence Baker Hughes une augmentation du nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis. Après plusieurs semaines de baisse, la semaine dernière a vu 6 nouveaux puits entrer en fonctionnement, aidés par l’augmentation du cours du pétrole les rendant désormais rentables.
Dans ce climat de hausse généralisée de la production mondiale, les investisseurs attendaient aujourd’hui avec impatience les derniers chiffres du département américain de l’énergie (DoE) faisant état des réserves américaines. D’après un consensus d’analystes interrogés par Bloomberg, les réserves de pétrole auraient chuté de 500 000 barils.
Hier, la fédération de l’American Petroleum Institute (API) parlait quant à elle d’une baisse bien plus spectaculaire de 4.1 millions de barils. Cela n’aura cependant pas suffi à donner un coup de fouet aux cours puisqu’en même temps ils annonçaient une hausse à Cushing (centre du pétrole en Oklahoma) et des réserves d’essence.
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