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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 03 Mai : Forte Baisse
Publié le 03/05/2017 15h08
Nous sommes Mercredi et c’est le jour de la semaine où nous faisons notre désormais traditionnel point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Cette semaine, les cours n’arrivent pas à remonter suite à leur spectaculaire chute de la semaine dernière. Plusieurs explications à cela : une baisse de la demande américaine en essence qui accentue les réserves en pétrole, l’arrêt des conflits en Libye et enfin la hausse du nombre de puits actifs aux Etats-Unis.
Une production mondiale qui continue de progresser
Aujourd’hui, 03 Mai 2017, le baril de Brent s’échangeait pour environ 51.00 dollars vers 10h00, en baisse depuis l’ouverture Lundi matin où il avait débuté à 51.82 dollars. Le prix du fioul domestique, quant à lui, rattrape son retard sur la chute du prix du pétrole amorcée il y a une dizaine de jours en passant de 726€ les 1000L à 709€.
Le marché de l’or noir stagne et peine à repartir vers le haut depuis son décrochage le 19 Avril dernier. Souvenez-vous, nous vous parlions il y a quelques semaines des conflits armés qui avaient lieu en Libye et qui avaient obligé la fermeture de certains puits de production. Au jour d’aujourd’hui, les affrontements sont bien terminés et l’extraction Libyenne a repris de plus belle. Son niveau de production n’a jamais été aussi haut ces 3 dernières années.
Accentuant toujours plus l’offre mondiale, le nombre de puits de pétrole en activité aux Etats-Unis ne cesse de croître et atteint maintenant son plus haut depuis Avril 2015. C’est une sorte de cercle vicieux qui opère car dès que les cours tentent de se redresser, l’exploitation de certains puits redevient aussitôt rentable. En conséquence, leur nombre augmente ainsi que la production ce qui fait immanquablement rechuter le prix du baril.
Baisse de la demande américaine d’essence
Non seulement, comme nous venons de le voir, les cours du pétrole ne parviennent pas à reprendre du poil de la bête à cause d’une production mondiale accrue en dépit des efforts des membres de l’OPEP. Mais par-dessus le marché, la demande semble moins forte qu’au même moment l’année dernière. En effet, les chiffres pointent particulièrement les réserves d’essence américaines qui ne baissent pas aussi vite qu’à l’habituée à cette époque de l’année. Comme vous le savez, l’essence étant tirée du pétrole, si la demande est moins forte, les réserves en pétrole descendront également moins vite.
En attendant les chiffres officiels du gouvernement américain dans la journée, les analystes tablent sur une baisse des réserves de brut de 3.25 millions mais à contrario une hausse de celles d’essence d’1 million. Certaines rumeurs qui circulent parlent en plus d’une possible augmentation des taxes sur l’essence par Donald Trump, ce qui risquerait d’aggraver encore plus la situation.
