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Actualités du fioul
Hebdo Prix du Fioul 01 Février : Stabilité
Publié le 01/02/2017 15h31
Nous sommes Mercredi, c’est donc le jour de notre point hebdomadaire sur l’évolution du prix du baril de pétrole (particulièrement le Brent) et par extension le prix du fioul. Pour les plus impatients, sachez que celui-ci est resté plutôt stable par rapport à la semaine dernière en raison du fait qu’il soit tiraillé par les deux côtés de la balance.
Des prix stables face à un marché incertain
A l’heure actuelle, 01 Février 2017, le baril de Brent s’échange pour environ 55,74 dollars, en très légère hausse depuis le début de la semaine où il atteignait les 55,38 dollars. Le prix du fioul, directement indexé sur celui du pétrole, est donc lui aussi stable : 766€ les 1000L contre 769€ mercredi dernier.
Plusieurs facteurs tentent de faire pencher la balance d’un côté comme de l’autre. En faveur de la hausse, nous avons une perte de valeur du dollar sur le marché des devises. Celui-ci est à ses plus bas depuis la fin du mois de Novembre par rapport au yen et à l’euro. Ce qui a pour conséquence directe de permettre aux investisseurs utilisant ces monnaies d’acheter en plus grande quantité qu’auparavant et ainsi tendre à faire remonter le prix.
Une explication de la tendance à abaisser les cours de l’autre côté est le rapport de l’API (American Petroleum Institute) qui indique une augmentation des stocks de pétrole d’environ 6 millions de barils la semaine dernière.
Une incertitude des investisseurs qui se poursuit
Les investisseurs sont toujours frileux face à de nombreux indicateurs contradictoires et un marché qui peine à se décider. Ils attendent, entre autres, les chiffres officiels du DoE (Département américain de l’Energie) quant à la production de la semaine dernière.
Ils sont par ailleurs méfiants par rapport à l’application des termes de l’accord signé par les pays de l’OPEP. Les quelques informations nous parvenant indiquent que la baisse de production prévue n’est pas forcément respectée en pratique par tout le monde. Alors que des pays comme l’Arabie saoudite (premier producteur de l’organisation) ou le Koweït semblent avoir déjà dépassé ou sont en passe de le faire leurs objectifs de réduction. L’Irak, quant à lui, ne diminue clairement pas comme il le devrait sa production. Un non-respect des règles de l’accord par l’un des pays pourrait entamer les efforts fournis par d’autres et les inciter à ne plus les suivre non plus.
