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Actualités du fioul
Publié le 05/05/2017 15h33
La découverte de pétrole au Kenya ne s’est pas faite dans l’année, c’est plus précisément en mars 2012 qu’elle a été annoncée par Tullow, une entreprise britannique. Cependant, on peut considérer cela relativement récent par rapport à la plupart des autres gisements exploités depuis de nombreuses décennies maintenant. D’après les premières estimations, il y aurait là-bas des réserves d’au moins 750 millions de barils. Ce chiffre est néanmoins amené à rapidement grossir étant donné que l’exploration pétrolière n’y est encore qu’à ses débuts.
Le gouvernement Kenyan souhaite démarrer dès le mois de juin les premières exportations. Malheureusement, le pays n’est pas encore prêt pour ça. En effet, pour atteindre un rythme de croisière, il leur faudra attendre au minimum jusqu’en 2021 pour voir s’achever la construction d’un oléoduc de 900 kms jusqu’au port de Lamu, qui est lui-même en cours de construction également. L’objectif étant à terme de faire transiter 100 000 barils par jour.
Conscient de la réalité de la situation, le Kenya mettra en place dès juin un programme pilote d’une durée de 2 ans dans le but de transporter 2000 barils par jour via la route jusqu’au port de Mombasa à plus de 1000 kms du gisement. Là encore ce ne sera pas simple étant donné que la route à emprunter est en très mauvais état et que le transport durera par conséquent à chaque fois plusieurs jours. Des travaux de rénovation ont d’ores et déjà commencé pour remettre en état les 300 premiers kms du trajet mais ils souffrent de quelques retards et devraient se terminer au plus tôt au mois d’août d’après le ministère des transports.
Les objectifs de ce premier programme pilote est soumis à des controverses. Le secrétaire d’Etat au Pétrole indique qu’il s’agit là plutôt de tester ces réserves face à une exploitation plus importante que de dégager un profit. Il indique également que ce sera l’occasion d’habituer les raffineries aux caractéristiques propres de cette nouvelle variété de pétrole ainsi que de subir le plus rapidement possible la décote inhérente à toute introduction d’un nouveau brut sur le marché.
Selon le directeur de la KCSPOG (Plateforme de la société civile pour le pétrole et le gaz kényans) cette exploitation précoce pourrait coûter plusieurs dizaines de millions d’euros au gouvernement. Il faudrait, selon lui, que la production soit au moins doublée et que le cours du baril augmente significativement pour être rentable. De son côté, le ministre de l’Energie et du Pétrole précise que le programme sera rentable à partir de 43 dollars le baril (alors qu’il est à 49 au jour d’aujourd’hui). Pour la KCSPOG, il faudrait en réalité voir ce chiffre augmenter d’au moins une bonne dizaine de dollars.
Enfin, pour beaucoup d’observateurs extérieurs, il s’agirait davantage d’un coup de communication à l’approche des élections générales du 8 août. D’après eux, le gouvernement accélèrerait les choses et tenterait de se servir de ces progrès pour leur campagne.
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