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Actualités du fioul
Brésil : de nouvelles enchères pétrolières pour 2 milliards
Publié le 20/12/2021 14h42
Depuis quelques années, le Brésil s’est lancé dans une grande campagne d’enchères pétrolières afin de remplir les caisses de l’Etat. Jusqu’à présent, chaque évènement attirait les plus grandes compagnies du monde prêtes à investir des milliards dans des blocs de pétrole en offshore. Alors que ces enchères étaient systématiquement couronnées de succès, les dernières en date ont été largement boudées. Après une pause de 3 ans, une séance de rattrapage a eu lieu vendredi et celle-ci semble avoir remporté un réel succès.
On prend les mêmes et on recommence
Vendredi, deux blocs de pétrole pré-salifères ont été mis aux enchères par le gouvernement brésilien. Plusieurs grands groupes étrangers se sont affrontés, dont Total et Shell, pour un montant total d’environ 2 milliards de dollars. Ces blocs dénommés Sépia et Atapu sont situés au large de Rio et avaient déjà été proposés lors des dernières enchères fin 2019 sans trouver preneurs.
Cette fois-ci, pour obtenir une issue différente, l’Etat a diminué de 70% le prix pour les droits d’exploration de ces blocs. Pour le directeur général de l’Agence Nationale de Pétrole (ANP), c’est un résultat extraordinaire pour le pays qui a dépassé toutes les attentes. La concurrence était cette fois-ci au rendez-vous et a apporté une certaine diversité chez les vainqueurs.
Total monte au créneau
Sans surprise, c’est la compagnie publique brésilienne PetroBras qui a le plus investi pour sa participation dans l’exploration de ces deux blocs. Elle a déboursé au total environ 750 millions de dollars. Juste derrière, on retrouve le groupe français Total avec 510 millions de dollars. Et enfin, chez les européens on retrouve Shell avec un investissement plus léger de 180 millions.
Le plus important des deux blocs, Sépia, a vu également se positionner le malaisien Petronas ainsi que Qatar Petroleum pour une somme de 260 milliards de dollars chacun. De leur côté, les ONG de défense de l’environnement ainsi que des associations de pêcheurs se sont élevés contre ces enchères, dénonçant leur dangerosité pour la biodiversité marine.
