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Actualités du fioul
AIE et OPEP : prévisions de la demande pour 2022
Publié le 17/12/2021 15h11
Cette semaine, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) et l’OPEP ont rendu leurs observations sur l’état du marché du pétrole en 2021 et 2022, en particulier l’évolution de la demande. Comme d’habitude, la situation est très incertaine du fait de la crise sanitaire qui – même si elle s’arrange globalement – continue de surprendre périodiquement. Toutefois, les signaux semblent aller vers une baisse des cours et donc du prix du fioul.
L’OPEP reste sur sa ligne
Dans son dernier rapport mensuel, l’organisation résume sa position par le fait que la reprise attendue en 2021 soit entourée de difficultés, dont certaines devraient continuer en 2022. L’équilibre continue d’être déterminé par l’évolution de la pandémie, un facteur clé d’incertitude. Malgré tout, ses prévisions pour la demande n’ont pas changé : +5.7 mbj cette année pour un total de 96.6 mbj.
Si l’on regarde plus en détails cependant, on peut s’apercevoir que les chiffres pour le 1er semestre ont été relevés tandis que ceux des 2 derniers trimestres ont baissé. L’explication se situe principalement dans les mesures d’endiguement en Europe et l’impact potentiel du nouveau variant Omicron.
En ce qui concerne 2022, la demande n’a pas bougé non plus et demeure en prévision de +4.2 mbj. Selon les membres producteurs du cartel, Omicron devrait avoir un impact modéré et de court-terme, le monde étant mieux armé pour y faire face.
L’AIE revoit à la baisse
De son côté, l’AIE a revu à la baisse la croissance de la demande aussi bien pour 2021 que pour 2022. Elle estime désormais que celle-ci sera en hausse de 5.4 mbj cette année et de 3.3 mbj l’an prochain, c’est-à-dire 100 000 barils de moins que lors de son précédent rapport en novembre.
L’agence expliquant ce recul par une augmentation des nouveaux cas de coronavirus qui devrait ralentir le rétablissement de la demande mondiale de pétrole. Elle a de plus estimé que l’offre allait dépasser la demande dès ce mois-ci alors que les spécialistes ne l’attendent pas avant 2022. Si c’est le cas, alors les réserves vont augmenter et entrainer les prix vers le bas dans les prochains mois.
