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Actualités du fioul
AIE : Demande en baisse pour 2021 mais excédentaire en 2022
Publié le 13/08/2021 17h37
Ce jeudi, l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) a rendu son rapport mensuel dans lequel elle fait l’état actuel et à venir du marché du pétrole. Alors qu’elle était sur une pente ascendante, la demande a brusquement connu un retour en arrière au mois de juillet dû aux mesures de restriction. Au final, les prévisions pour l’année ont donc été revues à la baisse même si la demande mondiale devrait rester excédentaire en 2022.
La demande fait machine arrière en juillet
Alors que la demande mondiale de brut avait bondi de près de 4 millions de barils par jour (mbj) au mois de juin, principalement grâce aux transports en Amérique du Nord et en Europe, elle a ensuite reculé en juillet. Selon le rapport, la croissance a abruptement changé de trajectoire et de perspective pour le reste de 2021 à cause de l’aggravation de la pandémie et de la révision des données historiques.
En effet, de nouvelles restrictions liées au Covid-19 imposées dans plusieurs pays gros consommateurs d’or noir, particulièrement en Asie, devraient réduire la mobilité et l’utilisation de pétrole au second semestre. L’AIE prévoit donc dorénavant une hausse de 5.3 mbj cette année, soit -0.3 mbj par rapport aux prévisions du mois dernier, pour un total de 96.2 mbj.
Vers un marché excédentaire en 2022 ?
La production, quant à elle, progresse plutôt rapidement. En juillet, les producteurs ont augmenté leur offre de 1.7 mbj, l’Arabie Saoudite ayant mis fin à une partie des coupes volontaires qu’elle opérait depuis quelques mois. Cela devrait même continuer puisque les membres de l’OPEP+ ont décidé d’augmenter leurs extractions de 400 000 barils par mois à partir d’août.
La Maison Blanche a appelé ces pays à faire davantage d’efforts, s’inquiétant pour les prix du carburant. De son côté, l’AIE se montre moins inquiète sur le moyen terme. Elle prévoit un retour à un marché excédentaire en 2022 si l’OPEP+ continue sur le même rythme et si les autres producteurs se mettent aussi à produire davantage en réponse au prix élevé du baril.
