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Actualités du fioul
250 milliards en 30 ans pour le Brésil grâce aux enchères pétrolières
Publié le 06/05/2019 15h14
En septembre 2017 avaient lieu les premières enchères pour des blocs pétroliers en offshore au Brésil et avec elles un record de revenus pour l’Etat qui en avait bien besoin pour renflouer ses caisses après 2 ans d’austérité et de récession. Depuis lors, trois nouvelles opérations ont été menées en novembre 2017, en juin puis en septembre 2018 qui lui ont rapporté respectivement 1.8 1 et 1.7 milliard de dollars. Cette fois-ci, le Brésil compte frapper fort et réaliser les enchères les plus importantes qu’ait connues le pays à travers son histoire.
1 000 milliards de… réais !
Les enchères pétrolières qui se dérouleront le 28 octobre prochain sont destinées à exploser tous les records. La vente en elle-même des 4 blocs de pétrole pré-salifères devrait rapporter à l’Etat brésilien pas moins de 106 milliards de réais soit 27 milliards de dollars. Mais ça ne s’arrête pas là ! A cela, il faut ajouter les royalties versées par les compagnies qui remporteront ces enchères et là le total s’élève à 1000 milliards de réais sur 30 ans (environ 250 milliards de dollars).
Pourquoi quatre simples blocs pétroliers peuvent valoir autant ? Tout simplement car les blocs Atapu, Buzios, Itapu et Sépia sont des blocs dits « pré-salifères ». Le pétrole du pré-salifère est extrêmement convoité car il est enfoui à très grande profondeur sous une croûte de sel dans des gisements off-shore présentant un potentiel d’extraction hors du commun.
Des ventes indispensables pour l’économie brésilienne
Le mécanisme de ces enchères est un peu particulier par rapport aux autres. En effet, le prix d’achat de chaque bloc a déjà été fixé préalablement. Les différentes compagnies pétrolières qui souhaitent remporter la mise devront donc se battre sur le pourcentage de partage des bénéfices engrangés avec l’Etat brésilien.
Les prochaines enchères d’Octobre ne seront cependant pas les dernières puisqu’elles font partie d’un grand plan de vente qui a pour but de relancer l’économie brésilienne qui a connu une récession en 2015-2016. L’année dernière, en 2018, elle n’a progressé que de 1.1%.
