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Actualités du fioul
2022 : l'année commence sur les chapeaux de roues
Publié le 07/01/2022 15h00
Voilà seulement quelques jours que nous avons entamé la nouvelle année et le cours du baril de pétrole ainsi que le prix du fioul ont déjà bien augmenté. En effet, la demande en brut demeure robuste n’étant pas impactée par Omicron et l’offre ne parvient pas à remonter à cause de difficultés rencontrées par les membres producteurs de l’OPEP. Va-t-on bientôt sortir de ce schéma ou la hausse est-elle vouée à durer ?
La demande suit son cours
Mardi, les membres de l’OPEP ont décidé de continuer à ouvrir peu à peu les vannes en augmentant le plafond de production de 400 000 barils par jour en février. La nouvelle n’a cependant pas ému le marché car non seulement il l’avait anticipé mais il s’est aussi rendu compte que le variant Omicron n’avait qu’un impact très limité.
Au fil des semaines, un consensus de plus en plus large s’est installé chez les experts et les scientifiques : l’immunité est de plus en plus répandue et donc la demande ne devrait pas être entravée par des restrictions sanitaires. Pour preuve, les stocks de brut aux Etats-Unis ont baissé pour la 6ème semaine consécutive.
Un redémarrage difficile
Bien que le volume d’extractions soit revu à la hausse chaque mois, bon nombre de pays connaissent des difficultés et ne parviennent pas à produire davantage. Le Nigéria, l’Angola et même la Russie – qui figure systématiquement dans le TOP3 des plus gros producteurs – semblent se heurter à un plafond depuis novembre.
Le Kazakhstan est par ailleurs embourbé dans une grave crise politique depuis plusieurs jours avec des émeutes et des dizaines de morts. La Libye est également plongée dans l’instabilité occasionnant une perte sèche de 500 000 barils par jour. Tous ces évènements accentuent la crainte d’une pénurie d’offre et expliquent pourquoi l’OPEP+ échoue depuis plusieurs mois à pomper autant qu’elle le promet. La situation ne semble donc pas partie pour s’inverser à court terme.
