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Actualités du fioul
2021 : L'OPEP anticipe une nouvelle baisse de la demande
Publié le 13/11/2020 15h03
L’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) vient de publier son dernier rapport mensuel dans lequel elle prévoit une baisse plus importante que prévu de la demande mondiale de pétrole pour la fin 2020 mais aussi l’année 2021. La raison ? Les conséquences économiques du nouveau confinement dans de nombreux pays suite à la deuxième vague de coronavirus. Le cartel envisage donc une réponse de plus en plus sérieusement.
Un bilan qui s’alourdit
Les dernières estimations de l’OPEP affichent une chute de la demande mondiale de 9.8 millions de barils par jour (mbj) en 2020 après avoir indiqué 9.5 mbj un mois plus tôt. La demande totale devrait alors s’établir juste au-dessus de 90 mbj, tirée vers le bas par les secteurs du transport et de l’industrie qui continueront à être sévèrement affectés par la crise au dernier trimestre.
Les perspectives pour 2021 ne sont pas plus encourageantes avec une baisse anticipée de 0.3 mbj du rebond qui était prévu, de +6.5 à +6.2 mbj. L’an prochain, la demande totale devrait atteindre 96.3 mbj. Celle-ci est toujours légèrement supérieure à l’offre, bien que la production des pays de l’OPEP ait augmenté au mois d’octobre de 322 000 barils par jour par rapport à septembre.
La réaction de l’OPEP
Malgré les restrictions qu’elle impose à ses membres, l’OPEP a tout de même vu sa production totale progresser au mois d’octobre pour s’établir à 24.386 mbj. Cette hausse est essentiellement due à un retour sur le marché de la production Libyenne (+299 000 barils par jour) ainsi que de l’Irak (+148 000 barils par jour).
Suite à l’accord conclu au mois d’avril, l’OPEP et ses alliés (dont fait partie la Russie) avaient prévu de ramener le retrait actuel de 7.7 mbj depuis le mois d’août à 5.8 mbj au mois de janvier. Cependant, au vu de la situation qui ne s’améliore pas, certains pays majeurs comme l’Arabie Saoudite et la Russie parlent déjà de réajuster ces niveaux pour mieux faire face au déficit de la demande creusé par la pandémie. Nous en saurons certainement plus lors de leur prochaine réunion.
