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2020 : année noire pour les compagnies pétrolières

Publié le 12/02/2021 15h54

2020 aura définitivement était une année historique pour le monde du pétrole et à plus d’un égard. Non seulement les entreprises du secteur sont pressées de toutes parts pour modifier leur fonctionnement face au changement climatique mais elles ont également dû affronter la crise du Covid-19 qui les a touché de plein fouet et s’est traduit par des pertes historiques.

Une année charnière

Le bilan financier pour 2020 des 5 plus grandes compagnies pétrolières privées du monde vient de tomber. Les pertes nettes cumulées s’élèvent à 77 milliards de dollars et ce, sans compter les 5.5 milliards perdus par le géant norvégien Equinor. L’année 2020 a été riche de défis et constitue une véritable charnière qui a conduit à de profondes remises en question ainsi que des changements significatifs pour tout le monde.

Comme pour la majorité des secteurs, la pandémie a largement contribué à cette situation. La demande en or noir a été mise pratiquement à l’arrêt en même temps que des secteurs comme le transport aérien. Les producteurs ont quant à eux tardé à réajuster leur offre. Les cours du brut ont par conséquent chuté dramatiquement jusqu’à atteindre des valeurs négatives au printemps dernier. Ajoutée à cela la remise en cause du modèle de ces compagnies, mises sous pression pour agir face au changement climatique.

Une transformation est vital

Les compagnies pétrolières doivent affronter plusieurs problèmes de front. Au-delà de la crise sanitaire, il y a également une pression généralisée par rapport aux effets qu’elles ont sur le climat à laquelle elles doivent répondre. Il leur est notamment demandé de diversifier leurs activités afin de diminuer leur empreinte carbone sur l’environnement.

L’investissement dans les énergies renouvelables offre l’avantage de revenus plus stables que les hydrocarbures. Gouvernements, financiers, actionnaires et clients font de plus en plus pression sur les pétroliers afin qu’ils se décarbonnent. Total compte d’ores et déjà changer de nom pour mieux véhiculer ses nouveaux objectifs, tout comme l’a fait avant lui le norvégien Statoil depuis renommé en Equinor.